Drones de Classe C5 2025

Avec les nouvelles règles de l’EASA qui sont entrées en vigueur, il est important de savoir quels drones correspondent à la nouvelle classification. La classe C5, en particulier, concerne des drones avec des caractéristiques bien précises. Cet article vous aide à y voir plus clair dans la liste des drones C5 et ce qu’il faut savoir pour être en règle. La recherche de la bonne liste drones C5 peut parfois être compliquée, mais nous allons simplifier tout ça pour vous.

• La classe C5 impose un poids maximal au décollage (MTOM) inférieur à 25 kg et une envergure inférieure à 3 mètres.
• Certains drones DJI, comme l’Inspire 3 ou la série Matrice, peuvent devenir des drones C5 grâce à des kits de conversion spécifiques.
• L’étiquette de classe C5 est obligatoire et doit être visible sur le drone pour attester de sa conformité.
• La géovigilance et l’identification électronique à distance sont des fonctionnalités importantes pour les drones C5.
• Des fabricants comme Aerobotic, Objectif Drone et Skyinnov proposent des modèles reconnus dans la classe C5.

Trouver le bon drone pour vos besoins peut parfois ressembler à chercher une aiguille dans une botte de foin, surtout avec toutes ces nouvelles réglementations. La classe C5, c’est un peu le nouveau standard pour certains usages, notamment quand on veut voler dans des conditions un peu plus encadrées, comme avec le scénario STS-01. En gros, ces drones sont conçus pour être plus sûrs et plus faciles à identifier. L’étiquette de classe C5 sur le drone est votre garantie de conformité. Sans elle, même un drone techniquement capable ne sera pas considéré comme tel par les autorités. C’est un peu comme avoir le bon permis pour conduire une voiture spécifique.

Plusieurs fabricants proposent désormais des modèles qui sortent directement d’usine avec la certification C5. C’est la voie la plus simple si vous voulez être sûr de votre coup dès le départ. Ces drones ont été conçus et testés pour répondre à toutes les exigences de la classe C5. On retrouve des marques bien connues qui ont adapté leurs gammes pour cette nouvelle classification.

DJI, le géant du drone, a bien sûr réagi. Beaucoup de leurs modèles populaires, comme la série Mavic 3 ou les Matrice, peuvent devenir des drones de classe C5. Attention, ce n’est pas toujours automatique ! Souvent, il faut passer par un kit de conversion spécifique pour que le drone obtienne cette précieuse étiquette C5. Il est important de vérifier si le kit est bien homologué et installé correctement.

Voici quelques exemples de drones DJI qui peuvent être convertis ou qui sont déjà éligibles :

• DJI Matrice 350 RTK (avec kit Dronavia ou Flyingeye)
• DJI Mavic 3 Enterprise (avec kit Dronavia ou Flyingeye)
• DJI Mavic 3 Thermal (avec kit Dronavia ou Flyingeye)
• DJI Mavic 3 Pro (avec kit Dronavia)

Au-delà de DJI, d’autres fabricants proposent des drones qui répondent aux critères C5. Des entreprises comme Aerobotic, Objectif Drone ou Skyinnov ont des modèles dans leur catalogue qui sont directement certifiés C5. C’est une bonne nouvelle pour la diversité du marché et pour les utilisateurs qui cherchent des alternatives.

Parmi eux, on peut citer :

• Innovadrone Surveyor Tethered
• Objectif Drone Ares, Atlas, Chronos (et Chronos Mini +)
• Skyinnov AQ3F

Il est toujours préférable de consulter la documentation officielle de l’EASA ou les listes fournies par les autorités nationales pour avoir la liste la plus à jour. Les certifications évoluent, et il vaut mieux s’assurer que le drone que vous envisagez est bien reconnu au moment de votre achat ou de votre déclaration.

Pour qu’un drone soit officiellement reconnu comme appartenant à la classe C5, il doit répondre à un ensemble de spécifications techniques bien précises définies par la réglementation. Ces critères visent à garantir un certain niveau de sécurité et de performance pour les opérations aériennes. Si un drone est modifié après sa certification, il perd son statut de classe C5 et est alors considéré comme un drone sans mention de classe, ce qui implique de nouvelles démarches administratives.

La première chose à vérifier, c’est le poids total du drone, prêt à décoller. Pour la classe C5, cette masse maximale au décollage, qu’on appelle aussi MTOM (Maximum Take-Off Mass), ne doit pas dépasser 25 kilogrammes. C’est une limite assez courante pour les drones professionnels qui ne sont pas non plus des géants volants.

Au-delà du poids, les dimensions comptent aussi. L’envergure maximale d’un drone C5 ne doit pas excéder 3 mètres. C’est une mesure qui aide à évaluer l’espace qu’occupera le drone en vol. Concernant la vitesse, il y a une règle spécifique : quand le mode basse vitesse est activé, la vitesse maximale en vol horizontal doit être inférieure à 5 mètres par seconde, ce qui équivaut à environ 18 km/h. Ça permet de voler plus calmement et de manière plus contrôlée dans certaines situations.

La sécurité est au cœur des préoccupations. Les drones de classe C5 peuvent être équipés de fonctions de sécurité avancées. Parmi celles-ci, on trouve la géovigilance. C’est une fonctionnalité plutôt intéressante : elle utilise des données fournies par les États membres pour détecter si le drone risque de franchir des limites d’espace aérien autorisées. Si c’est le cas, elle alerte le pilote à distance. L’idée, c’est que le pilote puisse réagir vite pour éviter tout problème.

Il est important de noter que le respect de ces critères est la base de la certification. Sans l’étiquette de classe C5 clairement apposée sur l’appareil, même un drone techniquement conforme ne sera pas reconnu comme tel. C’est un peu comme avoir une voiture puissante mais sans carte grise.

Voici un résumé des points clés :

• MTOM : Inférieur à 25 kg.
• Envergure : Inférieure à 3 m.
• Vitesse (mode basse vitesse) : Inférieure à 5 m/s (18 km/h).
• Fonctionnalités : Peut inclure la géovigilance et d’autres systèmes de sécurité.

Pour ceux qui possèdent déjà un drone qui ne répond pas nativement aux exigences de la classe C5, il existe des solutions. L’idée est de pouvoir mettre à niveau certains modèles existants pour qu’ils se conforment aux nouvelles normes. C’est là qu’interviennent les kits de conversion. Ces kits sont conçus pour ajouter les fonctionnalités ou modifier les caractéristiques du drone afin qu’il puisse obtenir la certification C5. Il faut savoir que tous les drones ne sont pas éligibles à cette conversion, et les fabricants proposent des kits spécifiques pour certains de leurs modèles. L’installation de ces kits peut parfois nécessiter l’intervention d’un professionnel agréé, surtout si des modifications matérielles importantes sont requises. Une fois le kit installé, une procédure d’agrément est souvent nécessaire pour valider la conformité du drone modifié. Il est aussi intéressant de noter que certains drones peuvent obtenir plusieurs certifications de classe, par exemple C5 et C6 simultanément, ce qui élargit leurs possibilités d’utilisation.

DJI, un acteur majeur sur le marché des drones, propose des options pour que certains de ses modèles puissent atteindre la classe C5. Par exemple, des drones comme le DJI Matrice 350 RTK, le Matrice 3D, le Matrice 3DT, le Mavic 3 Pro, le Mavic 3E Enterprise, le Mavic 3T Thermal et le Mavic 3M Multispectral peuvent être convertis. Des entreprises spécialisées, comme Dronavia avec ses kits Kronos (MVC3, M350, M3D) ou Flyingeye avec ses kits FLYSAFE C5, développent ces solutions. Ces kits visent à intégrer les technologies nécessaires pour satisfaire aux exigences de la classe C5, comme le signalement électronique ou des fonctions de sécurité additionnelles. Il est important de vérifier la compatibilité exacte du kit avec votre modèle de drone spécifique.

L’installation d’un kit de conversion ne suffit pas toujours à rendre un drone conforme à la classe C5. Dans certains cas, notamment pour les drones de classe C2 qui sont modifiés pour atteindre la classe C5, une étape supplémentaire est indispensable : le passage par un atelier agréé. Cet atelier va vérifier l’installation du kit, s’assurer que toutes les modifications sont conformes aux spécifications techniques requises par la réglementation européenne, et délivrer l’agrément nécessaire. C’est une étape qui garantit que le drone modifié respecte bien les standards de sécurité et de performance de la classe C5. Sans cet agrément, le drone converti ne pourra pas être opéré légalement sous le statut C5.

Il est intéressant de savoir qu’un drone peut parfois porter plusieurs étiquettes de classe. Par exemple, un drone certifié C5 peut aussi être reconnu comme étant de classe C6. Cette double certification offre une flexibilité accrue pour les opérateurs, car elle permet d’utiliser le drone dans des scénarios opérationnels variés, couvrant les exigences des deux classes. Cela signifie qu’un drone qui répond aux critères C5 peut également satisfaire à ceux de la C6, ouvrant la porte à des missions plus diversifiées sans avoir besoin d’acquérir un appareil supplémentaire. Il faut cependant toujours vérifier la documentation officielle pour confirmer ces compatibilités, car elles dépendent des spécificités techniques de chaque modèle et des kits de conversion utilisés.

Pour voler en toute légalité avec un drone de classe C5, il faut s’assurer que l’appareil porte bien son étiquette de classe. C’est un peu comme le permis de conduire pour une voiture, ça prouve que le drone a été vérifié et qu’il respecte les règles. Sans cette étiquette, même si le drone a les bonnes caractéristiques techniques, il est considéré comme un drone sans classe, et là, ça complique les choses pour les vols autorisés.

L’étiquette de classe C5 est plus qu’un simple autocollant. C’est la preuve tangible que votre drone répond aux exigences de sécurité et de performance définies par l’EASA pour cette catégorie spécifique. Elle permet aux autorités de vérifier rapidement la conformité de l’appareil. Si vous avez un drone qui a été modifié, par exemple avec un kit de conversion, il est possible qu’il perde son étiquette d’origine. Dans ce cas, il faut s’assurer que la nouvelle configuration soit bien certifiée et qu’une nouvelle étiquette soit apposée. C’est une étape à ne pas négliger pour éviter les mauvaises surprises.

Au-delà de l’étiquette physique, les drones de classe C5 sont souvent équipés de systèmes de signalement électronique. Ce système diffuse en temps réel des informations comme la position du drone, sa trajectoire, et sa vitesse. C’est une sorte de transpondeur pour drone. Ça aide beaucoup les autorités, comme la police, à savoir où se trouve le drone et qui le pilote, sans avoir à intervenir directement. La géovigilance, quant à elle, est une fonction qui alerte le pilote si le drone s’approche d’une zone interdite. C’est une sécurité supplémentaire pour éviter les survolts non désirés.

Comment savoir si votre drone est bien conforme ? D’abord, regardez l’étiquette. Elle doit être clairement visible et indiquer ‘C5’. Ensuite, vérifiez la documentation fournie par le fabricant. Si vous avez utilisé un kit de conversion, assurez-vous d’avoir le certificat de conformité pour ce kit et que son installation a été faite dans les règles. Pour les drones DJI, par exemple, certains modèles nécessitent un kit spécifique et une procédure d’agrément pour atteindre la classe C5. Il est toujours bon de consulter la liste des drones certifiés et les notices d’information de l’EASA pour être sûr de ne rien oublier. La conformité, c’est la clé pour voler sereinement et en toute sécurité.

Voici un petit tableau récapitulatif des points à vérifier :

Alors, on parle des drones qui entrent dans la catégorie C5. C’est pas juste une question de taille ou de poids, hein. Il y a des modèles bien précis qui sont conçus pour ça, ou qui peuvent être adaptés. On va regarder ça de plus près.

La marque Aerobotic propose plusieurs drones qui correspondent à la classe C5. On retrouve par exemple l’Agry X4, ainsi que les modèles Spray – L et Spray – S. Ces drones sont souvent reconnus aussi pour la classe C6, ce qui montre une certaine polyvalence. C’est intéressant parce que ça veut dire qu’ils répondent à des critères assez stricts, mais qu’ils peuvent aussi être utilisés dans des contextes un peu différents. Le fait qu’ils soient listés pour plusieurs classes montre leur adaptabilité.

Objectif Drone n’est pas en reste et a aussi des modèles dans cette catégorie C5. La gamme comprend des drones comme l’Ares, l’Atlas, le Chronos, et même une version plus compacte, le Chronos Mini +. Ces drones sont spécifiquement conçus pour répondre aux exigences de la classe C5. Ils sont pensés pour des usages professionnels où la fiabilité et la conformité sont importantes. C’est le genre de matériel qu’on retrouve souvent dans des missions de cartographie ou d’inspection.

Pour compléter le tableau, on a Innovadrone avec son modèle Surveyor Tethered, qui est bien un drone de classe C5. De son côté, Skyinnov propose le AQ3F, également certifié C5. Ces drones viennent enrichir la liste des options disponibles pour ceux qui cherchent du matériel conforme aux nouvelles réglementations. C’est bien de voir que plusieurs fabricants se positionnent sur ce segment, ça pousse à l’innovation et ça donne plus de choix aux utilisateurs. On peut s’attendre à voir d’autres modèles apparaître au fur et à mesure que la réglementation se stabilise et que les besoins évoluent. C’est un peu le jeu de l’offre et de la demande, mais avec des règles de sécurité bien précises en toile de fond. Il faut juste s’assurer que le drone choisi a bien l’étiquette C5 apposée, sinon, c’est comme s’il n’existait pas officiellement dans cette catégorie. C’est un détail, mais c’est important pour être en règle. Pour plus de détails sur les spécifications, on peut consulter les informations fournies par l’Agence Européenne de la Sécurité Aérienne (EASA) sur leur site.

L’identification de classe est primordiale. Sans l’étiquette C5 visible et conforme, un drone, même s’il respecte techniquement les critères, n’est pas considéré comme tel par la réglementation. C’est un peu comme avoir une voiture puissante mais sans carte grise valide.

La réglementation européenne, pilotée par l’EASA (Agence Européenne de la Sécurité Aérienne), a mis en place des règles claires pour les drones. Pour qu’un drone soit officiellement reconnu comme appartenant à la classe C5, il doit non seulement répondre à des critères techniques précis, mais aussi porter une étiquette d’identification de classe C5 bien visible. C’est un peu comme le permis de conduire pour votre drone, ça prouve qu’il a passé les tests et qu’il est prêt à voler dans certaines conditions. Sans cette étiquette, même si le drone a les bonnes caractéristiques, il est considéré comme un drone sans mention de classe, ce qui limite pas mal son utilisation.

Les drones de classe C5 sont particulièrement intéressants car ils ouvrent la porte à l’utilisation dans des scénarios de vol spécifiques, notamment le scénario standard S1 (STS-01). Ce scénario permet des opérations au-dessus de personnes ou à proximité de zones peuplées, ce qui était auparavant très compliqué, voire impossible, pour la plupart des drones. C’est une vraie avancée pour les professionnels qui ont besoin de voler près des gens, comme pour des inspections de bâtiments en ville ou des tournages. Pour pouvoir voler en STS-01 avec un drone C5, il faut bien sûr que le drone soit équipé de toutes les sécurités requises et que le pilote soit correctement formé et autorisé.

L’arrivée des drones de classe C5 et la clarification des règles qui les entourent ont un impact assez significatif sur l’ensemble du secteur. D’un côté, ça pousse les fabricants à innover et à proposer des appareils toujours plus sûrs et conformes. De l’autre, ça clarifie le jeu pour les opérateurs qui savent désormais quels drones peuvent être utilisés pour quelles missions, et dans quelles conditions. Ça rend le ciel européen un peu plus organisé, et ça, c’est plutôt une bonne nouvelle pour tout le monde, des professionnels aux simples passionnés. Ça aide aussi à mieux intégrer les drones dans notre quotidien, en toute sécurité.

Voici quelques points clés à retenir concernant les implications réglementaires :

• Conformité Obligatoire : Les drones doivent porter l’étiquette C5 pour être reconnus comme tels.
• Accès aux Scénarios STS : La classe C5 facilite l’utilisation dans des scénarios de vol plus complexes comme le STS-01.
• Sécurité Renforcée : L’accent est mis sur les fonctionnalités de sécurité intégrées et la formation des pilotes.
• Marché Structuré : La réglementation aide à organiser le marché et à clarifier les responsabilités.
• Innovation Continue : Les fabricants sont encouragés à développer des drones répondant aux normes les plus strictes.

Voilà, on a fait le tour des drones qui entrent dans la catégorie C5 pour 2025. C’est pas toujours simple de s’y retrouver avec toutes ces nouvelles règles, mais au final, ça vise à rendre le ciel un peu plus sûr pour tout le monde. Que vous soyez un pro ou juste un passionné, avoir un drone qui respecte ces normes, c’est quand même plus tranquille. N’oubliez pas de vérifier l’étiquette sur votre appareil, c’est le plus important. Et puis, si vous hésitez, il y a toujours des kits pour mettre certains drones à niveau. On espère que cette liste vous a aidé à y voir plus clair. Bons vols, et restez prudents là-haut !

Un drone de classe C5 est un drone qui respecte des règles précises pour voler en toute sécurité. Il ne doit pas peser plus de 25 kg et doit avoir une taille raisonnable, pas plus de 3 mètres de large. Il a aussi des fonctions spéciales pour éviter les zones interdites et pour être facilement repéré.

Pour qu’un drone soit officiellement de classe C5, il doit avoir une étiquette spéciale dessus qui le dit. Les fabricants qui vendent ces drones doivent s’assurer qu’ils respectent toutes les règles. Si vous avez modifié votre drone, il pourrait perdre son statut de classe C5.

Certains drones DJI, comme le Mavic 3 Pro ou le Matrice 350 RTK, peuvent devenir des drones de classe C5 si on leur ajoute un kit spécial. Ce kit permet au drone de respecter les nouvelles règles de sécurité pour cette classe.

Oui, c’est possible pour certains drones. Parfois, il suffit d’ajouter un kit spécial. Mais attention, si vous modifiez un drone qui n’est pas prévu pour ça, il pourrait ne plus être considéré comme appartenant à une classe spécifique.

La géolocalisation, ou ‘géovigilance’, aide le pilote à savoir s’il s’approche d’une zone où il n’a pas le droit de voler. C’est comme un système d’alerte pour éviter les problèmes et rester dans les règles.

Le scénario STS-01 est une façon de voler qui est autorisée pour les drones de classe C5. Cela signifie que ces drones peuvent être utilisés pour certaines missions spécifiques, en suivant des règles de vol bien définies, sans avoir besoin d’autorisations trop compliquées.