Coupe Icare 2025 : Création d’une ZRT dans le cadre de la manifestation aérienne

La Coupe Icare 2025 approche à grands pas, et avec elle, la nécessité de mettre en place des mesures de sécurité aérienne adaptées. Cet événement majeur, qui attire de nombreux passionnés d’aviation, demande une organisation rigoureuse pour garantir la fluidité du trafic et la sécurité de tous. La création d’une Zone Réglementée Temporaire (ZRT) est une étape clé dans cette organisation. Elle permet de définir un périmètre précis autour de la manifestation, encadrant les vols et assurant le bon déroulement des différentes activités aériennes prévues. Cet article détaille les aspects essentiels de cette ZRT, de son cadre réglementaire à sa mise en œuvre pratique, en passant par les informations cruciales pour les pilotes et les organisateurs.

• La mise en place d’une ZRT est obligatoire pour encadrer la Coupe Icare 2025 manifestation aérienne, afin de garantir la sécurité des vols et du public.
• Le cadre réglementaire, basé sur les textes de loi et les publications aéronautiques, définit les limites, altitudes et conditions d’activation de la ZRT.
• Les procédures de vol spécifiques pour les trafics VFR et IFR, ainsi que pour les drones et aéronefs légers, doivent être clairement communiquées et respectées.
• Une information aérienne précise et à jour, notamment via les NOTAM, est indispensable pour tous les acteurs participant à la Coupe Icare 2025 manifestation aérienne.
• La coordination avec les aérodromes voisins et les services de contrôle du trafic aérien est primordiale pour gérer l’impact de la ZRT sur le trafic régional.

La Zone Réglementée Temporaire (ZRT) encadre les vols pendant la Coupe Icare pour donner de l’air aux démonstrations et protéger le trafic régional. Tous les pilotes doivent vérifier le SUP AIP et les NOTAM du jour avant toute mise en route.

La ZRT n’existe pas « toute seule » : elle s’appuie sur des textes, des horaires publiés et une coordination radio claire.

La base légale vient des arrêtés pris par l’autorité (DGAC/Préfet) qui créent la ZRT avec un périmètre, des altitudes et des horaires. L’information est diffusée via le SUP AIP France, puis relayée par NOTAM. Les mises à jour suivent le cycle AIRAC quand c’est pertinent, mais les ajustements de dernière minute arrivent souvent en NOTAM.

Petit aide-mémoire des sources à consulter :

Pour rester au courant des tendances qui impactent les scénarios locaux (par exemple, usage de drones en périphérie d’un show), un tour d’horizon des tendances drones aide à anticiper les interactions.

La ZRT n’est pas là pour « fermer » le ciel, mais pour organiser des priorités temporaires. Les objectifs sont concrets :

• Séparer les axes de présentation de tout trafic de passage.
• Garantir des volumes dégagés pour les remises de gaz, hélicos de secours et tractés.
• Clarifier qui parle à qui (fréquence dédiée et relais ATC) afin d’éviter les croisements non annoncés.
• Mettre en pause certains flux VFR/IFR à des moments courts, plutôt que d’imposer une interdiction large et longue.
• Permettre une reprise rapide de la circulation dès que les créneaux de show sont terminés.

Autour de Grenoble, la ZRT se superpose ou s’emboîte près de CTR/TMA existantes et de couloirs locaux. La coordination est donc clé pour ne pas perturber le trafic d’approche et les routes vallée.

Points à garder en tête :

• Marges verticales: les plafonds/planchers de la ZRT évitent les arrivées IFR publiées vers les plateformes régionales; si un conflit existe, un créneau de suspension est planifié.
• Interfaces: passages balisés vers la CTR de Grenoble-Le Versoud et la TMA de Lyon/Chambéry, avec reports visuels simples (vallée de l’Isère, repères AIP) pour les VFR.
• Secours: couloirs hélico restent accessibles; en cas de mission prioritaire, la ZRT prévoit une clairance immédiate et des annonces broadcast.
• Transit local: itinéraires VFR de contournement publiés en SUP AIP avec altitudes conseillées pour limiter le bruit et l’emport de risque.

En pratique, mieux vaut préparer deux plans: un avec ZRT active (routes d’évitement, altitudes compatibles), un sans ZRT (chemin direct), afin de basculer sans stress au moment de la décision départ.

Petit rappel pratique: pendant la Coupe Icare, l’espace autour de Grenoble se resserre. La ZRT fixe un terrain de jeu lisible pour tous, pour que les shows se déroulent sans friction.

La limite suit le relief et les vallées plutôt que de tirer des lignes au hasard. C’est logique quand on vole ici: la Chartreuse au nord, le Vercors à l’ouest, Belledonne à l’est, et, au milieu, les couloirs de l’Isère et du Drac.

• Tracé appuyé sur des repères clairs: crêtes principales du Vercors/Chartreuse, piedmont de Belledonne, et les deux vallées.
• Portions définies par arcs centrés sur Grenoble Isère (LFLS) et Le Versoud (LFLG), raccordées par segments droits. Les rayons exacts figurent dans le SUP.
• Couloirs réservés pour les présentations: on évite d’y couper au plus court, même en transit.
• Les zones habitées denses restent à l’extérieur du cœur de présentation quand c’est possible.

Le profil vertical est découpé par secteurs pour garder de la marge avec les arrivées/départs IFR et les TMA voisines. Les altitudes sont données en pieds et en référence AMSL.

Exemple de découpage indicatif:

Les altitudes publiées dans le SUP AIP priment sur toute autre source. Vérifiez aussi les NOTAM de dernière minute: certains créneaux serrent le plafond ou relèvent le plancher.

Les accès sont pensés pour canaliser les flux sans croiser les trajectoires des démonstrations.

1. Rejoindre un point d’entrée publié (coordonnées WGS‑84), rester à l’altitude prescrite et stabiliser la vitesse.
2. Contacter la fréquence indiquée avant le point (5 minutes ou 5 NM), puis attendre l’autorisation d’entrée.
3. Suivre l’axe ou la vallée assignée; si l’autorisation change, confirmer et lire back.
4. À la sortie, libérer la ZRT sur le point prévu et annoncer “libre” avec altitude.
5. En cas de doute, rester en dehors et demander des instructions: on perd moins de temps qu’en improvisant.

Repères visuels pratiques (courants et faciles à identifier):

• Confluence du Drac et de l’Isère, au nord-ouest de la ville.
• La Bastille et son éperon au-dessus de Grenoble.
• Le lac de Laffrey, bien dégagé sur l’axe sud.

La ZRT liée à la Coupe Icare 2025 est prévue entre le jeudi 18 et le dimanche 21 septembre dans la région de Grenoble. Les créneaux d’activation suivent le tempo des décollages au lever du jour, des entraînements, puis des présentations publiques de l’après-midi et de la fin de journée. Les horaires publiés par NOTAM et SUP AIP font foi et priment sur toute autre information.

Astuce de terrain: vérifiez la conversion entre l’heure locale et l’UTC dans vos briefings. Une erreur de 60 minutes, et le timing de votre transit tombe à l’eau.

Les créneaux ci-dessous sont indicatifs, pensés pour aider à planifier. Le détail final sera annoncé via SUP AIP 158/2025 et les NOTAM en vigueur.

Repères pratiques:

• Des suspensions courtes peuvent s’intercaler pour laisser passer un lot d’arrivées/départs depuis les plateformes voisines.
• Les sessions « ballons » visent tôt le matin et, souvent, la fin d’après-midi. En cas de vent inadapté, elles sautent ou glissent.
• La météo peut condenser ou étaler les séquences. Anticipez un plan B pour vos routes.

Pendant les shows, la priorité est donnée aux vols de présentation et aux aéronefs d’organisation. Le transit local s’appuie sur des fenêtres dédiées et des routes de contournement brèves lorsque cela s’ouvre.

• Le « directeur des vols » coordonne la séquence avec l’ATC. Attendez-vous à des créneaux de passage groupés plutôt qu’au goutte-à-goutte.
• VFR: routes d’évitement publiées et points d’attente à l’extérieur de la ZRT quand elle est active. Gardez une vitesse et une altitude stables, ça aide tout le monde.
• IFR: coordination avec l’approche régionale pour les montées initiales et les arrivées. Les créneaux peuvent être « packagés » pour limiter les conflits.
• Aérodromes voisins: possibles procédures allégées (circuit raccourci, départs à heure imposée). Consultez la page d’info pilote locale la veille et le jour J.

Quand la ZRT est suspendue, la réactivation suit une logique simple: sécurité, lisibilité, puis fluidité.

1. Évaluation rapide: plafond/visibilité, vent sur les décos/atterros, disponibilité secours.
2. Annonce: reprise partielle (secteurs/altitudes) ou totale, publiée sur fréquence et canaux d’info pilote.
3. Mise en place: créneau tampon pour vider les points d’attente et réinstaller les flux.
4. Stabilisation: reprise des présentations, puis ajustement fin si l’intervalle entre tableaux a changé.

En pratique, vous pouvez voir:

• Des réactivations par blocs d’altitude pour laisser passer un transit au-dessus ou au-dessous.
• Un allongement de suspension si un retour terrain s’éternise.
• Un arrêt anticipé de fin de journée si le vent se lève ou si la lumière baisse trop vite.

Si vous devez traverser la zone le week-end: planifiez deux routes, une « courte » pour les suspensions, une de contournement si la ZRT reste active plus longtemps que prévu. Ça évite les surprises au dernier moment.

Quand la ZRT de la Coupe Icare s’allume, les habitudes changent un peu autour de Grenoble. On ajuste la route, on ralentit, on parle plus souvent à la radio. Toute pénétration de la ZRT exige une autorisation explicite de l’organisme ATS désigné.

• Garder une marge latérale d’au moins 1 NM autour des limites publiées et une marge verticale d’environ 500 ft par rapport au plancher/plafond de la ZRT, quand la topographie le permet.
• Privilégier la vallée principale pour contourner, en se tenant du côté opposé au site de démonstration et en évitant les axes de décollage/atterrissage des parapentes.
• Réduire la vitesse en transit, feux allumés, trajectoire stable. Attention aux ascendances/rotors en milieu de journée et aux planeurs/ULM du coin.
• En cas de surcharge, s’échelonner spontanément: altitudes séparées, routes parallèles distinctes, pas de zigzag inutile.
• Si le plafond météo est bas, anticiper un demi-tour propre à un point clair (bifurcation de vallée, barrage, échangeur autoroutier) plutôt que de « gratter » sous le plancher.

En cas de doute, rester hors ZRT, tenir une altitude stable, orbiters au-dessus d’un repère évident, et appeler l’organisme d’info pour une intégration.

• VFR: contacter l’organisme publié 5 minutes avant la limite. Annoncer indicatif, position/repère, altitude/QNH, intention (contournement, transit), autonomie et équipement. Attendre la clairance et la lire mot à mot.
• IFR: prévoir des reroutages, des niveaux imposés et d’éventuelles attentes radar. Les arrivées/départs peuvent être séquencés pour dégager la ZRT; on peut vous demander de différer. Si un slot est attribué, respecter l’horaire pour ne pas perdre la fenêtre.
• Plans de vol: préciser en remarques que le vol transite à proximité de la ZRT; indiquer la route alternative si refus d’intégration.
• Perte COM: appliquer la procédure standard, rester hors ZRT si vous n’êtes pas déjà autorisé, et suivre l’itinéraire attendu publié jusqu’à recouvrement radio.
• Sortie: reporter la sortie de la zone de coordination dès que vous êtes dégagé pour libérer la fréquence et le secteur.

• Préparer à l’avance les fréquences utiles sur un second poste et noter les canaux de dégagement.
• Rester à l’écoute permanente de la fréquence de coordination pendant toute la traversée; ne pas passer en auto-info tant que l’ATS ne l’a pas proposé.
• Phraseologie simple: indicatif, position, altitude, intention. Lire les restrictions et points de report exactement comme donnés.
• Transpondeur: utiliser le code assigné; à défaut, le code VFR standard, altitude en mode ON.
• Garder une écoute de la fréquence de détresse OACI en secours si l’avionique le permet.

Pendant la Coupe Icare, la ZRT resserre fortement les usages. Dans la ZRT active, tout vol de drone non autorisé est interdit. Les seuls vols possibles sont ceux déclarés et validés à l’avance (démo officielle, sécurité, inspection urgente, presse accréditée). Par défaut, le vol en vue directe est la règle; le hors vue BVLOS n’est accepté que sur créneau réservé, dossier validé, et moyens de suivi fiables.

• Dossier préalable exigé: description du scénario, zone exacte, altitude, plan de secours, contact du télépilote, attestation d’assurance, identifiant électronique.
• Plafond et horaires: appliqués tels que publiés par NOTAM/SUP AIP; tenez-vous à la minute et au mètre près.
• Géorepérage et coupe-circuit: activer un volume « dur »; prévoir une procédure de perte de liaison (retour ou atterrissage en zone sûre).
• Séparation avec le public et les décollages parapente: marge latérale renforcée; ne survolez jamais les rassemblements.
• Signalement: éclairage anti-collision si disponible, balise d’identification distante opérationnelle.

Tableau repère (gabarit informatif; se conformer aux publications officielles):

En cas de doute, stoppez la préparation du vol et appelez le point de contact ZRT. Mieux vaut attendre un feu vert clair que forcer un créneau.

Certaines urgences passent avant tout (secours, ordre public, santé). La dérogation n’est pas automatique: elle est brève, ciblée et tracée.

1. Demande: transmettez l’objectif, la zone, l’altitude et la durée. Ajoutez le moyen radio/portable et la redondance de liaison.
2. Validation: l’organisateur/ATC/autorité annonce un créneau, une altitude et un axe d’accès. Notez le numéro de référence.
3. Exécution: respect strict du créneau, écoute permanente de la fréquence/numéro fournis, maintien d’une marge avec les shows aériens.
4. Fin de mission: annonce « quitté zone » et coupure du créneau pour libérer l’espace.
5. Retour d’expérience: court compte rendu sécurité si demandé.

Bonnes pratiques pour ces vols:

• Trajectoire simple et prévisible; pas de stationnaire au-dessus des zones publiques.
• Dispositif d’identification à distance actif; feu blanc clignotant si disponible.
• Observateur au sol pour croiser les informations et gérer l’environnement immédiat.

Les appareils légers ont leur place, mais l’espace est très serré pendant les démonstrations. L’idée est de transiter proprement, sans perturber l’animation ni se retrouver coincé dans un mélange parapentes/voilures tournantes.

• Avant le départ: vérifiez NOTAM/SUP AIP du jour, plafonds ZRT et créneaux de suspension. Emport radio recommandé; réglez la fréquence d’info publiée.
• Transpondeur si équipé: code conspicuity ou code dédié communiqué le jour J. Feux allumés en permanence.
• Trajectoires: volez en dehors des axes de démonstration et des décollages parapente; privilégiez un contournement franc plutôt qu’un « grignotage » de marges.
• Vitesses: stabilisées et modérées près des zones habitées; évitez les évolutions serrées.
• Planeurs: anticipez l’énergie; ne comptez pas sur une ascendance au-dessus de la zone; annoncez vos positions clés.
• ULM: circuits publiés uniquement; pas de tours de piste dans la ZRT sans clairance; grande attention au sillage des appareils en démo.

Checklist express avant d’entrer en bord de ZRT:

• Documents à jour et briefing météo local.
• Fréquence d’info et plan B si la zone reste active.
• Itinéraire de dégagement clair, avec deux points de report visuel alternatifs.

Entre les créneaux de démonstration, les ballons au lever du jour et le transit local, l’info pilote doit être claire. Gardez l’œil sur les publications officielles et le NOTAM d’activation : les heures bougent vite avec la météo.

Les « boîtes » de présentation sont centrées sur les décollages de Saint-Hilaire et l’atterro de Lumbin. Elles sont réservées aux appareils programmés, avec un flux d’entrée/sortie défini pour éviter les croisements.

• Boîte principale: voltige, patrouilles, mini-voiles, passages ULM. Survol des foules interdit. Marges latérales strictes autour des pentes.
• Couloirs ballons: en début de matinée et fin de journée, transit à faible vitesse et faible taux de montée. Pas d’empiètement par le trafic local.
• Axes d’attente: reports visuels publiés (crêtes, vallées, routes). Respect des altitudes d’attente et des priorités annoncées par le contrôle événement.

Tableau indicatif des activités (heures locales, susceptibles d’ajustement):

Accès à la zone de présentation: briefing sécurité du jour obligatoire, avec signature et check radio.

• Inscription et pointage: passage au point info pilotes (St-Hilaire) ou au PC terrain (Lumbin) avant le premier vol du jour. Pré-inscriptions requises pour tout créneau « très matinal ».
• Météo minimale de bon sens (à adapter selon machine et expérience):
  1. Visibilité ≥ 5 km sur l’axe de présentation; 2) Plafond ≥ 1500 ft AGL pour démos; 3) Vent au décollage stable (rafales modérées, direction cohérente).
• Go/No-Go: décision à H-30 par la direction des vols. Briefing express si changement de vent, cisaillement annoncé, ou plafond limite.
• Équipement: radio en état (écoute obligatoire), transpondeur si équipé (code communiqué le jour J), fumigènes ou éclairage selon numéro, longe coupe-suspente pour vol libre.
• Procédures pratiques:
  • QNH du jour annoncé au briefing, à vérifier en courte finale de boîte.
  • Itinéraires d’arrivée et de sortie publiés; pas de traversée directe de la vallée pendant une séquence.
  • Fenêtres ballons: pas de spirales à proximité, priorité à la trajectoire d’évacuation.

Le dispositif s’appuie sur un poste médical à Lumbin, une équipe montagne côté Saint-Hilaire et une alerte héliportée en cas de besoin. Les itinéraires d’évacuation sont balisés au sol.

• En cas d’incident en vol:
  1. Stabiliser, s’écarter de la boîte, monter si possible vers l’axe dégagé.
  2. Message radio court: MAYDAY/PAN, type d’appareil, position visuelle, intention.
  3. Si transpondeur: code détresse sur demande; sinon, rester à l’écoute et suivre les vecteurs du coordinateur.
• En cas d’atterrissage hors-zone:
  • Rester visible, sécuriser l’aile ou l’hélice, indiquer votre position par point remarquable.
  • Ne pas re-décoller sans accord du PC sécurité.
• Gestion de l’espace pendant secours:
  • Séquence interrompue; secteurs « gelés » jusqu’au feu vert.
  • Trafic d’attente déplacé vers reports secondaires.

Tableau mémo urgence (procédures abrégées):

La ZRT « Coupe Icare 2025 » sera cadrée par un SUP AIP qui fixe les limites, niveaux, procédures radio et consignes particulières. Les NOTAM prennent le relais pour annoncer l’activation effective, les créneaux horaires du jour, et toute adaptation de dernière minute (prolongation, suspension, secteurs neutralisés).

• À J-3/J-1 : relire le SUP AIP et filtrer les NOTAM liés à la ZRT.
• À H-2 : rebalayer les NOTAM, vérifier les horaires et les secteurs actifs.
• À H-0 : confirmer l’état de la ZRT avec l’organisme en fréquence.

Vérifiez les NOTAM le jour du vol, juste avant le décollage.

• SIA/DSNA (eAIP, SUP AIP, NOTAM via NotamWeb ou EAD) : source primaire, à privilégier pour toute décision opérationnelle.
• Organismes ATS en fréquence (SIV Alpes, APP/TWR Grenoble, FIC) : informations temps réel, activation/suspension, consignes d’accès et de contournement.
• Plateformes de briefing nationales (SOFIA Briefing, OLIVIA) : regroupent météo + NOTAM, pratiques pour un dernier sweep avant départ.
• Diffusion locale (briefings terrain par l’organisateur) : utile pour la coordination pratique, mais ne remplace pas les publications officielles.

Les horaires et les niveaux sont publiés en UTC : pensez à la conversion locale pour éviter un départ trop tôt… ou trop tard.

Un bon mix, c’est documents officiels pour la légalité + outils modernes pour la lisibilité. Les applis affichent bien la ZRT, mais la validité se confirme toujours sur eAIP/NOTAM.

• Cartes OACI 1:500 000 et VAC : repères clairs, intégration des reliefs et des circuits.
• Applications de nav VFR (ex. SkyDemon, ForeFlight, SDVFR) : superposition ZRT/NOTAM, alertes d’activation, profils d’altitude.
• Eurocontrol EAD/NotamWeb : filtrage précis par FIR, aéroports, rayons personnalisés.
• Pour les UAS : cartes officielles de restrictions sur Géoportail Drones et démarches sur AlphaTango (si besoin de déclaration/coordination).

Checklist express avant le roulage:

1. Télécharger le SUP AIP « Coupe Icare 2025 » et le conserver hors-ligne.
2. Filtrer et relire les NOTAM pertinents (aérodromes voisins, routes VFR, ZRT).
3. Tracer le contournement et caler les niveaux compatibles avec la ZRT active.
4. Préparer les fréquences (SIV/APP/AFIS) et un message standard de première prise de contact.
5. Prévoir un plan B en cas de suspension ou de prolongation d’activité de la zone.

La ZRT pour la Coupe Icare ne se limite pas au relief autour de Saint-Hilaire. Elle reconfigure tout le petit écosystème d’aérodromes du coin: séquences d’approche, créneaux au sol, et itinéraires VFR de contournement. C’est fluide quand c’est anticipé, ça coince vite sinon.

• Harmonisation des arrivées VFR via les vallées (Grésivaudan, Isère) pour éviter les croisements « nez à nez » en basse hauteur.
• Ajustements ponctuels des circuits de piste et points de report pour LFLG (Le Versoud) quand les démonstrations mobilisent un secteur.
• Répartition des vols d’entraînement et d’école vers des plages plus calmes afin de libérer la séquence pour les présentations et les transits locaux.
• Appui IFR déplacé vers Grenoble Alpes-Isère (LFLS) en cas de surcharge VFR au Versoud; Chambéry (LFLB), Lyon Bron (LFLY), Annecy (LFLP) ou Gap Tallard (LFNA) servent d’aérodromes de délestage selon la météo et le type de machine.
• Coordination hélico (secours, presse, organisation) sur créneaux dédiés pour ne pas couper la séquence avion/planeur.

Pendant l’activation de la ZRT, la gestion du flux prime: priorités aux missions de sécurité, aux vols liés à l’événement, puis au reste du trafic. IFR comme VFR peuvent être lissés dans le temps (CTOT côté IFR, demandes de créneau/PPR côté VFR) quand la charge grimpe.

Les mesures peuvent changer d’un créneau à l’autre selon météo, trafic réel et besoins sécurité. Lisez les NOTAM et le SUP AIP du jour, pas ceux d’hier.

• Déposez tôt vos plans de vol et vos demandes de slots au sol (PPR) quand c’est requis; confirmez H‑24 et H‑2.
• Prévoyez un alternat crédible et une marge carburant confortable; la remise de gaz en vallée arrive plus vite qu’on ne pense.
• Cartes et applis à jour, NOTAM/SUP AIP lus le matin même; emportez les fréquences SIV/APP utiles sur un pense‑bête.
• Avant d’appeler, écoutez; phraseo claire, transpondeur lisible, et respect des caps/altitudes publiés pour les vallées.
• Évitez les vols d’entraînement aux heures chaudes de la manif; préférez tôt le matin ou fin de journée.
• IFR: vérifiez EOBT, éventuels CTOT et éventuelles modifications SID/STAR temporaires; gardez une route de dégagement simple.

Anticipez vos créneaux et gardez un plan B réaliste.

Voilà, on a vu comment mettre en place une ZRT pour un événement comme la Coupe Icare. C’est pas sorcier quand on sait comment faire, mais ça demande de bien préparer les choses. Il faut penser à tout, des dates aux zones précises, sans oublier les règles pour que tout se passe bien. C’est un peu comme organiser une fête, il faut que tout le monde soit au courant et que la sécurité soit là. Les informations qu’on a vues montrent que ce genre de démarches est assez courant pour plein de raisons différentes, que ce soit pour des fêtes aériennes ou des entraînements. L’important, c’est que ça permette aux avions de voler en sécurité et que le public puisse profiter du spectacle sans souci.

Une ZRT, c’est une Zone Réglementée Temporaire. On la crée pour que tout se passe bien et en sécurité pendant un événement comme la Coupe Icare. Ça évite que des avions volent là où il ne faut pas, surtout quand il y a beaucoup d’activités aériennes spéciales.

Il faut faire très attention aux instructions données. Souvent, il y a des chemins de vol précis à suivre, des altitudes à ne pas dépasser ou à respecter, et il faut bien communiquer avec le contrôle aérien. C’est comme suivre un plan de circulation spécial pour cet événement.

Pour les drones, c’est plus compliqué. Il y a des règles très strictes. En général, voler dans la zone de la manifestation sans autorisation spéciale est interdit. Si un drone doit voler pour des raisons précises, il faut une autorisation spéciale et suivre des règles encore plus précises.

Toutes les informations importantes sont publiées dans des documents officiels comme les NOTAM. C’est comme un journal de bord pour les pilotes. Il faut consulter ces informations avant chaque vol pour connaître les limites de la zone et les horaires où elle est en place.

Ne pas respecter les règles peut avoir des conséquences sérieuses. Ça peut aller d’une simple explication à des sanctions plus graves, car cela met en danger la sécurité de tout le monde, les spectateurs comme les pilotes.

Oui, ça peut modifier un peu les vols habituels. Les avions qui ne participent pas directement à la Coupe Icare devront peut-être changer de route ou d’altitude pour éviter la zone. C’est pour ça qu’il est important de bien se renseigner avant de voler dans la région.

Source SUP AIP 158/2025