Campagne CANSOLE : Création de 2 zones ZRT dans la région de Valensole

La région de Valensole s’apprête à accueillir la campagne CANSOLE, un projet qui nécessite la mise en place de deux zones réglementées temporaires (ZRT). Cette initiative vise à encadrer des activités aériennes spécifiques tout en tenant compte des particularités locales. L’objectif est de garantir la sécurité et l’efficacité des opérations dans un environnement parfois complexe. Cet article explore la création de ces ZRT dans le cadre de la Campagne CANSOLE zones règlementées, en détaillant les enjeux, les objectifs et les procédures associées.

• Comprendre les spécificités de Valensole pour adapter les zones de vol.
• Définir clairement les objectifs scientifiques et opérationnels de la Campagne CANSOLE.
• Établir la délimitation précise des ZRT et les méthodes de cartographie.
• Mettre en place des procédures de publication claires pour informer tous les acteurs.
• Assurer la coordination avec les services de secours et les usagers de l’espace aérien.

Entre Verdon et Durance, le plateau de Valensole est ouvert, lumineux, et très sollicité dès que l’on parle d’opérations aériennes légères ou scientifiques. La géographie, la saisonnalité agricole et les zones sensibles imposent une planification serrée avant toute création de ZRT.

Objectif simple: préserver la sécurité des vols sans étouffer la vie locale et les usages du ciel.

Le relief ondule doucement mais crée des effets de vent bien réels, surtout quand le mistral s’en mêle. Les vallées servent d’axes naturels, tandis que l’élévation progressive du terrain fausse parfois la perception d’altitude.

• Axes de transit fréquents le long de la Durance et vers le Verdon, avec des trajectoires VFR qui se calent sur les vallées.
• Effets de pente et rotors locaux au rebord du plateau, parfois piégeux l’après-midi.
• Survol récurrent d’aéronefs légers (ULM, planeurs, hélicos) en période estivale.

Valensole, ce n’est pas que la lavande sur carte postale. On y trouve des couloirs écologiques, des zones de nidification et un bâti ancien vulnérable au bruit. Des ajustements d’horaires et d’altitudes évitent des conflits inutiles.

• Périodes de reproduction des rapaces et passereaux (printemps–début été): limiter les survols bas.
• Sites patrimoniaux et villages perchés: attention aux trajectoires bruyantes en week-end.
• Pour les pilotes et opérateurs, un regard sur les tendances du drone aide à cadrer les pratiques et équipements adaptés.

Quand la lavande explose, tout s’accélère: machines, camions, touristes, et photos aériennes à la chaîne. La poussière remonte, la visibilité chute par moment, et les créneaux “propres” se réduisent.

• Fenêtres tôt le matin souvent plus calmes (vent, thermique, trafic routier).
• Communication rapide avec les exploitants évite des surprises pendant les chantiers.
• Réglage fin des altitudes en fonction des champs actifs et de la direction du vent du jour.

La campagne CANSOLE met en place deux ZRT temporaires autour de Valensole pour cadrer les vols d’étude, réduire les risques et produire des données propres. La sécurité des vols prime sur tout le reste pendant CANSOLE.

Objectifs concrets, sans blabla inutile :

1. des jeux de données fiables et traçables,
2. des trajectoires prévisibles, connues à l’avance,
3. une coordination simple entre tous les acteurs.

Le cœur du projet, c’est la mesure. On parle de profils atmosphériques, d’imagerie, de vents près du relief, et d’effets de surface (lavandes, sols nus, irrigation). L’idée est d’aligner vols instrumentés, capteurs au sol et observations météo en même temps, sans trous dans la chronologie.

• Calibration avant/pendant/après mission (capteurs temp./humidité, IMU, altimétrie).
• Horodatage unique en UTC et géoréférencement précis (GNSS différentiel quand dispo).
• Contrôles qualité à chaud (sur le terrain) et à froid (au dépôt), avec versionning des jeux de données.

Tableau de collecte, version courte :

Le but est simple: tracer des routes propres, tenir des niveaux fixes et limiter les croisements. On veut des hauteurs de travail stables, des marges au-dessus du relief, et des zones tampons autour des villages et des lignes électriques.

• Plages d’altitudes prédéfinies par zone (ex. sol–2500 ft AMSL pour la ZRT-1, 2000–4500 ft AMSL pour la ZRT-2), avec marges verticales vs. obstacles.
• Corridors d’entrée/sortie publiés, caps et points tournants communs, vitesse limitée en segment de mesure.
• Minima météo clairs (base de nuages, vent max, visibilité) et règles radio simples: écoute permanente, phraseo courte, appel obligatoire aux points clés.
• Procédures d’évitement: priorités, demi-tour standard, altitudes d’urgence, plan de dégagement vers aérodromes proches.

On synchronise tout le monde: contrôle, préfecture, opérateurs, aéroclubs, secours, militaires si besoin. Pas de multicanaux qui se contredisent; un fil conducteur et c’est tout.

• Briefings quotidiens: H-24 (plan global), H-2 (météo/risques), H-1 (go/no-go), H-0:30 (derniers ajustements).
• Activation/désactivation des zones via message unique au réseau ATC, puis relai aux aéroclubs et aux opérateurs par canal dédié.
• Fréquence mission unique + canal de secours; registres d’événements et suivi en temps quasi réel.
• Grille de priorités: missions de sécurité publique > vols d’essai > transits; et consignes claires en cas d’arrivée d’un appareil non coordonné.
• REX rapide en fin de journée: incidents, near-miss, qualité des données, points à corriger pour le lendemain.

Une horloge unique (UTC) et un seul canal de consignes réduisent les malentendus et évitent les surprises en vol.

Tracer les deux ZRT pour CANSOLE autour de Valensole, ça paraît simple sur un écran, mais sur la carte papier et en l’air, chaque détail compte. Les limites doivent être lisibles en vol et sans ambiguïté au briefing. On évite les polygones tarabiscotés, on s’aligne sur des repères clairs, et on garde une marge pour le relief.

1. S’appuyer sur des repères stables: sommets, carrefours, cours d’eau, axes routiers, lignes électriques cartographiées.
2. Éloigner le contour des zones habitées et sites sensibles (écoles, élevages, zones Natura 2000) d’une distance tampon cohérente.
3. Définir un plancher en AGL pour épouser le relief, et un plafond en AMSL ou niveau de vol pour rester simple côté cockpit.
4. Respecter les espaces existants (TMA/CTR, R/P/D, couloirs VFR) pour éviter des conflits de trajectoires.
5. Ajouter une marge latérale autour des trajectoires CANSOLE (segments capteurs, points d’attente, éventuels hippodromes).
6. Prévoir un « mode réduit » de la ZRT si la mission ne nécessite pas tout le volume.

Exemple indicatif de réglages (à valider en cellule espace):

Quand le terrain ondule et que la visibilité baisse, un plancher en AGL évite les mauvaises surprises sur les crêtes.

• Vent dominant et rafales: ajuster les marges sous le vent des reliefs en cas de turbulence marquée.
• Convection et bases de nuages: ne pas fixer un plafond « pile » au niveau des bases prévues, garder un filet.
• Mistral et effets de vallée: prévoir un axe allongé dans le sens du flux si les trajectoires allongent en sécurité.
• Sources: modèles à maille fine, METAR/TAF voisins, sondages matin/soir, retours des pilotes locaux.
• Fenêtres d’activation: privilégier des créneaux glissants (ex. 09h–12h / 14h–18h) pour s’adapter aux cycles de brise.
• Scénarios dégradés: si visibilité < 5 km ou bases < 3 000 ft AMSL, basculer sur le « mode réduit » ou reporter.

• Référentiel commun: WGS84 pour les coordonnées, altitudes cohérentes (AGL/AMSL/FL) et noms standards « ZRT CANSOLE 1/2 ».
• Formats de diffusion: shapefile pour les SIG internes, AIXM/GeoJSON pour les portails et l’outil de préparation de vol.
• Découpage propre: polygones fermés, pas d’angles inutiles, sommets sur des repères carto pour une lecture immédiate.
• Contrôles qualité: superposer sur OACI/VFR 1:500 000, vérifier chevauchements, publier l’heure UTC et les contacts.
• Synchronisation: envoyer les fichiers au SIA et au gestionnaire ACC/APP en même temps que le projet de NOTAM.

Astuce de terrain: centraliser tous les points de contour dans un fichier maître de georéférencement et générer ensuite les versions « briefing » et « publication » pour éviter les écarts.

Pour les deux ZRT liées à CANSOLE, la fiche NOTAM doit être précise et courte, sans laisser place au doute. On y met: limites latérales (coordonnées WGS-84), plancher/plafond, périodes, service ATS associé et contact opérationnel. Franchement, mieux vaut tout caler en amont que d’empiler des corrections la veille.

• Préparer un brief technique: objectifs, géométrie des ZRT, altitudes, fréquences d’info/approche.
• Rédiger le NOTAM: codage Q, texte clair FR/EN, heures en UTC, mention du SUP AIP de référence.
• Valider: contrôle croisé DSAC/SIA, cohérence avec d’autres activités et routes IFR.
• Diffuser: insertion EAD/Eurocontrol, site SIA, routage aux FIS/CRNA, envoi ciblé aux aéroclubs locaux.

Le NOTAM fait foi pendant toute la période d’activation des ZRT.

Référence temps: afficher toutes les heures en UTC (Z). Si une heure locale est donnée pour commodité, préciser l’écart.

Le SUP AIP fixe le cadre: description des essais CANSOLE, cartes (échelles lisibles VFR), coordonnées exactes, modalités VFR/IFR, procédures radio et contacts. Quand possible, on aligne la publication sur le cycle AIRAC; en cas de besoin court, une diffusion hors cycle reste possible, mais il faut serrer les délais et la qualité de relecture.

Délais donnés à titre indicatif: trafic saisonnier, météo et charge réseau peuvent déplacer ces jalons.

L’activation doit coller aux créneaux de mesure CANSOLE, à la météo et aux flux locaux. On vise des plages claires, avec marges d’ouverture/fermeture pour éviter les “presque” qui frustrent tout le monde.

1. Planifier les fenêtres par journée (UTC), avec scénarios de report météo et plages de secours.
2. Confirmer/ajuster la veille via NOTAM d’activation ou NOTAMR; en cas d’annulation, NOTAMC rapide pour libérer l’espace.
3. Le jour J, message d’information aux FIS et rappel aux plateformes locales; si glissement, émettre une mise à jour courte plutôt qu’un long texte confus.

Bon réflexe pilote: vérifier le SUP AIP, les NOTAM du jour et la disponibilité FIS avant décollage; cinq minutes de lecture évitent des détours coûteux.

L’activation de deux ZRT au-dessus de Valensole va bousculer quelques habitudes, surtout pour la VFR locale, les planeurs et les vols de travail aérien. On ne parle pas de blocages massifs, mais de détours propres, de hauteurs mieux cadrées et de briefings un peu plus serrés. La sécurité prime, mais l’objectif est que tout le monde puisse continuer à voler sans se marcher dessus.

En cas de doute avant le départ, un coup de fil au point de contact opérationnel évite 20 minutes de holding et une incursion involontaire.

• Axe nord–sud habituel: privilégier le contournement par l’ouest, au large de Manosque, pour rester hors des volumes actifs.
• Planeurs: plus de marges à l’est en milieu de journée; passage tôt le matin ou en soirée quand la ZRT n’est pas activée.
• Travail aérien agricole: caler les transits en dessous des planchers annoncés, et préparer un plan B si la fenêtre s’allonge.

Tableau récapitulatif (indicatif, selon activation publiée):

Conseils pratiques:

• Anticiper 5–10 minutes de détour selon le vent.
• Prévoir une marge carburant supplémentaire (réserve + 15 minutes sur la planchette).
• Vérifier le plancher exact de chaque volume le jour J (pas d’hypothèse « au jugé »).

• Briefing prévol systématique avec lecture des NOTAM et du SUP AIP du jour; les créneaux d’activation peuvent bouger.
• Cartes OACI et fonds VFR des applis mis à jour, ZRT chargées comme espaces « personnalisés » si besoin.
• Aéroclubs: panneau d’info à l’accueil, message groupe (mail/WhatsApp) la veille, et micro-brief 5 minutes au tableau avant la première mise en l’air.
• Check-list rapide: routes de contournement, altitudes de plancher, fréquences à portée de main, fuel, alternat terrestre.
• Drones et photos aériennes: déclarations adaptées, respect strict des créneaux; coordination locale obligatoire sur demande.

• Point de contact opérationnel (PC campagne): téléphone pendant les créneaux annoncés pour confirmer l’état d’activation en temps réel.
• Service d’info en vol (FIS) secteur Provence: demander l’info EAC et l’état « active/inactive » avant de pénétrer les abords.
• Courriel dédié dérogations: formulaire court (immatriculation, motif, horaire, profil) et réponse sous 24–48 h ouvrées.
• En dernier ressort, coordination radio sur fréquence de travail publiée quand un passage coordonné est accordé.

Canaux et délais (indicatif):

Dans les ZRT de la campagne CANSOLE, la sécurité se joue en direct, pas seulement sur un planning. On suit les trajectoires, on compare aux limites publiées, et on déclenche des actions sans traîner quand ça dévie. Objectif simple: zéro surprise, zéro conflit de trajectoires.

Les fenêtres d’activation peuvent être ajustées selon la météo et la charge locale. Briefing prévol et dernier check NOTAM/SUP AIP: c’est la base.

Le cœur du dispositif, c’est la télémétrie fiable et continue. On agrège plusieurs flux, on filtre, puis on affiche une image unique en salle de conduite. Quand on a essayé de travailler avec une seule source, on a vite vu les limites: une balise décalée de 300 ft et tout le plan devient bancal.

Chaîne d’alerte côté supervision:

• Seuils configurés (altitude plancher/plafond, distance latérale au périmètre)
• Alarme sonore et bannière visuelle dès qu’un seuil est franchi
• Message radio immédiat sur la fréquence de travail, puis bascule vers fréquence d’auto-info si besoin
• Journalisation automatique (horodatage, position, action prise) pour retour d’expérience

La ZRT ne doit jamais bloquer un secours. On garde un canal clair avec les équipes terrain et on prévoit des couloirs d’accès si un hélico doit entrer.

• Point de contact unique, joignable H24, partagé avec SDIS, SAMU et gendarmerie
• Test radio court avant chaque activation, puis check de continuité à mi‑journée
• Phrases courtes normalisées et code d’urgence commun pour lever le doute en moins de 10 secondes
• Corridor d’évacuation prédéfini (axes, altitudes conseillées) diffusé aux bases voisines
• Exercice à blanc hebdomadaire: un scénario, un chrono, une fiche de leçons tirées

Après chaque créneau d’activation, on débriefe à chaud. Quinze minutes suffisent si on va droit au but. Les chiffres guident les changements, pas l’intuition du moment.

On suit de près:

• Délai moyen détection → instruction radio
• Écart vertical moyen par rapport aux altitudes prescrites
• Intrusions avérées dans la ZRT et quasi‑incidents
• Taux de faux positifs des alertes

Boucle d’amélioration rapide:

1. Ajuster les seuils et, si besoin, les limites verticales publiées
2. Recalibrer antennes et vérifier la qualité des balises embarquées
3. Mettre à jour la carte opérationnelle et préparer la révision SUP AIP
4. Partager un mémo clair avec les aéroclubs et les équipages réguliers

Sur le plateau, tout le monde regarde le ciel à sa façon : les communes s’inquiètent du bruit, les exploitants pensent aux fenêtres de traitement, les pilotes veulent des infos nettes. La règle de base est simple : pas de surprise, tout est annoncé avant l’activation des ZRT.

Un message clair, des horaires précis, et un contact joignable. C’est ce qui évite les malentendus.

On démarre par l’écoute, pas par la carte. L’équipe recueille les contraintes locales, puis ajuste le tracé et les horaires d’activation. C’est de la petite mécanique, mais ça marche quand c’est honnête et transparent. On vise une vraie co-construction.

• Recensement des usages du sol (traitements, récoltes, marchés, festivités) et des créneaux “à éviter”.
• Atelier cartographique avec élus et exploitants pour caler périmètres et altitudes minimales.
• Tests sur une semaine type, puis bouclage d’un calendrier réaliste.
• Engagement écrit: qui prévient qui, combien de temps avant, et par quel canal.

Exemple concret: déplacement d’une plage d’activation de 06:00–08:00 à 09:00–11:00 lors des périodes de pulvérisation à l’aube, plus un couloir de transit latéral pour laisser travailler les engins.

Le plateau abrite des rapaces nicheurs, des passereaux et des chauves-souris. On évite de survoler bas au printemps et on lisse les profils pour ne pas faire “miaulement” d’hélico au-dessus des hameaux.

• Fenêtres “silence” sur la nidification (calées avec les naturalistes), avec relèvements d’altitude au-dessus des zones sensibles.
• Trajectoires déportées à distance des hameaux et des fermes, priorité aux axes déjà bruyants (routes principales) pour diluer l’impact.
• Limitation des variations brusques de régime moteur et consignes anti-vols stationnaires prolongés.
• Journal des signalements bruit (heure, lieu, type de vol) et retour sous 72 h avec explication ou correction.

On montre ce que l’on fait, quand on le fait, et pourquoi. Pas besoin de grands discours si l’info est à jour et facile à trouver.

• Carte publique des ZRT avec horaires d’activation actualisés en quasi temps réel.
• Tableau de bord: heures activées vs planifiées, trajectoires réalisées, retours reçus et actions prises.
• Fiches “pratico-pratiques” pour habitants et pilotes: altitudes conseillées, zones calmes, numéros utiles.
• Permanence hebdo en visio (30 minutes, créneau fixe) et réponses aux messages sous 48 h.

En fil rouge: chaque ajustement est tracé et expliqué. Quand une demande locale est refusée, on documente la raison et on propose une alternative simple.

Alors voilà, avec ces deux zones ZRT créées, la campagne CAN SOLE prend une nouvelle dimension dans le coin de Valensole. C’est pas toujours simple de mettre tout le monde d’accord et de faire avancer les choses, mais quand on voit le résultat, ça vaut le coup. On espère que ça va bien aider les gens sur place et que ça va simplifier la vie de tous ceux qui sont concernés par ce projet. On reste attentifs à la suite et on vous tient au courant des prochaines étapes. C’est un beau projet pour la région, vraiment.

On crée ces zones (ZRT) pour que les avions puissent voler en toute sécurité pendant la campagne CANSOLE. C’est pour éviter les accidents et bien organiser le trafic aérien dans une région avec des montagnes et des activités sensibles.

CANSOLE est une opération spéciale qui se déroule dans le ciel de Valensole. Elle permet de faire des recherches ou des tests importants, un peu comme une expérience scientifique à grande échelle dans l’air.

Les informations précises sur les limites de ces zones et leurs horaires d’ouverture sont publiées dans des documents officiels pour les pilotes. C’est comme un plan de circulation pour l’avion, disponible bien avant le vol.

On essaie de minimiser la gêne. Des itinéraires alternatifs sont proposés, et les pilotes sont bien informés pour qu’ils puissent voler autour de ces zones sans problème. C’est une question d’organisation.

Ce sont les autorités de l’aviation civile qui décident, en collaboration avec les scientifiques qui mènent la campagne CANSOLE. Ils s’assurent que tout est fait dans les règles et en sécurité.

Il y a des équipes spéciales qui surveillent tout en permanence. En cas de souci, les secours sont prêts à intervenir rapidement. La sécurité est la priorité numéro un.

Source SUP AIP 156/2025