«AIX-PERTUIS» : Réglementation des vols de drones hors vue

Le ciel d’Aix-en-Provence s’apprête à accueillir une nouvelle zone de vol pour les drones. Il s’agit de la création d’une Zone Réglementée Temporaire (ZRT) «AIX-PERTUIS», spécifiquement pensée pour les vols de drones hors de la vue du pilote. Cette mesure vise à organiser et sécuriser ces opérations qui deviennent de plus en plus courantes. Comprendre le cadre et les règles est donc essentiel pour tous les acteurs concernés.

• La ZRT «AIX-PERTUIS» autorise les vols de drones hors de la vue du télépilote.
• Un cadre réglementaire précis encadre la création et l’utilisation de ces zones temporaires.
• Les pilotes et opérateurs doivent respecter des procédures d’autorisation et de déclaration spécifiques.
• Le respect des conditions de vol est obligatoire, sous peine de sanctions.
• Cette initiative s’inscrit dans une tendance plus large d’organisation des vols de drones en France et en Europe.

La nouvelle Zone Réglementée Temporaire (ZRT) «AIX-PERTUIS» a été mise en place pour encadrer des opérations aériennes spécifiques. Son objectif principal est de garantir la sécurité de l’espace aérien tout en permettant le déroulement de vols de drones hors de la vue directe du pilote. Cette zone temporaire, dont la création est notifiée par l’avis 145/2025, est active jusqu’à la fin de l’année 2025. Elle s’inscrit dans un cadre réglementaire visant à organiser l’utilisation de l’espace aérien pour les aéronefs télépilotés.

La ZRT «AIX-PERTUIS» délimite un secteur géographique où des règles de vol particulières s’appliquent. Elle est spécifiquement conçue pour les vols de drones qui ne peuvent pas être maintenus en vue directe par le télépilote. L’objectif est de prévenir tout risque de collision avec d’autres aéronefs, qu’ils soient habités ou non, et d’assurer la quiétude des populations survolées. Il s’agit de créer un environnement contrôlé pour des opérations qui, par leur nature, sortent des cadres habituels.

La mise en place de cette ZRT s’appuie sur la réglementation générale des zones réglementées temporaires, qui sont des portions d’espace aérien dont l’accès et le vol sont restreints pendant une période donnée. Ces zones sont créées pour des raisons de sécurité, de protection de l’environnement ou pour des événements particuliers. La réglementation aérienne, notamment les avis de modification de l’information aéronautique (AIRAC), précise les conditions d’application de ces zones. Il est important de noter que des dérogations peuvent exister pour des usages spécifiques, comme le montre la législation sur l’usage des drones dans l’agriculture [d61f].

La zone «AIX-PERTUIS» couvre un périmètre géographique précis, dont les limites sont détaillées dans l’avis de création. Sa durée de validité est fixée du 4 septembre 2025 au 31 décembre 2025. Cette période est déterminée en fonction des besoins opérationnels qui ont motivé sa création. Il est essentiel pour tous les acteurs de l’aéronautique de consulter les informations aéronautiques officielles pour connaître les limites exactes et les dates de validité de cette zone.

Quand on parle de vols hors vue, ou ‘Vol en Ligne de Vue’ (VLOS), avec des drones, ça change pas mal de choses par rapport à ce qu’on voit d’habitude. En gros, le pilote doit pouvoir garder son drone dans le champ de vision, sans aide optique, et ce, en permanence. C’est la règle de base pour la sécurité.

Pour voler hors vue, il y a des trucs à respecter. Déjà, il faut que le pilote soit bien visible par le drone, et inversement. On parle de distances maximales, qui dépendent du type de drone et de la zone. Par exemple, pour les drones plus légers, on peut aller jusqu’à 100 mètres de distance. Pour les plus gros, ça peut être plus.

• Maintien du contact visuel direct avec le drone.
• Respect des altitudes maximales autorisées.
• Conditions météorologiques favorables (pas de brouillard épais, pas de pluie forte).
• Zone de vol dégagée de tout obstacle majeur.

Pour s’assurer que tout se passe bien, surtout dans une zone comme celle d’Aix-Pertuis, on utilise des systèmes de surveillance. Ça peut être des radars au sol, des systèmes de détection et d’identification à distance (Remote ID), ou même des caméras qui surveillent le ciel. Le but, c’est de savoir où sont les drones et de pouvoir intervenir si besoin.

L’intégration de ces technologies est primordiale pour gérer le trafic aérien et éviter les mauvaises surprises.

La sécurité, c’est le maître mot. Quand on autorise des vols hors vue, on met en place des mesures pour que ça n’impacte pas les autres avions ou hélicoptères qui volent dans le coin. Ça passe par des altitudes spécifiques, des zones de vol bien définies, et une coordination avec les services du contrôle aérien. On veut éviter tout risque de collision, c’est clair.

Voici quelques points clés pour la sécurité :

1. Déclaration préalable des vols auprès des autorités compétentes.
2. Vérification de l’équipement avant chaque vol.
3. Planification minutieuse de la trajectoire pour éviter les zones sensibles.
4. Mise en place d’un observateur si le pilote ne peut pas maintenir le contact visuel seul.

Alors, qu’est-ce que ça change concrètement pour nous, les pilotes et opérateurs de drones, avec cette nouvelle zone réglementée temporaire (ZRT) «AIX-PERTUIS» ? Eh bien, ça demande un peu plus de préparation, c’est sûr. Il faut bien comprendre les règles du jeu pour éviter les ennuis.

Avant de décoller, il y a des démarches à faire. C’est pas compliqué, mais il faut s’y tenir. On parle de déclarer son vol, et parfois, d’obtenir une autorisation spécifique. Ça dépend de la zone exacte et du type de vol qu’on veut faire. Il faut consulter les cartes et les NOTAMs (Avis aux Aéronautes) pour savoir exactement ce qui est permis et où. C’est un peu comme demander la permission avant d’entrer dans un jardin privé, mais pour l’espace aérien. Pensez à vérifier les conditions sur le site du service de l’information aéronautique pour être sûr d’avoir les dernières infos.

Une fois qu’on a le feu vert, il faut voler dans les clous. Pour la ZRT «AIX-PERTUIS», qui concerne les vols hors vue (BVLOS), ça veut dire qu’on doit avoir des moyens de surveillance et de contrôle. On ne peut pas juste s’envoler et espérer que tout se passe bien. Il faut pouvoir garder un œil sur son drone et sur ce qui se passe autour. Ça peut impliquer l’utilisation de systèmes de suivi en temps réel ou d’autres technologies. Le but, c’est de garantir la sécurité de tout le monde, y compris des autres aéronefs qui pourraient passer par là.

Bon, et si on ne respecte pas les règles ? Les autorités ne rigolent pas avec ça. Les sanctions peuvent aller d’une simple amende à des poursuites judiciaires, surtout si un vol non autorisé cause un problème. On peut aussi se voir retirer son autorisation de vol. C’est pas une mince affaire. Il faut vraiment prendre au sérieux ces réglementations. C’est pour notre propre sécurité et celle des autres usagers de l’espace aérien. En gros, mieux vaut être en règle que de risquer gros.

Les Zones Réglementées Temporaires (ZRT) ne sortent pas de nulle part. Elles s’inscrivent dans un cadre réglementaire plus large qui encadre l’utilisation de l’espace aérien, surtout quand il s’agit de vols de drones hors vue. C’est un peu comme avoir des règles pour jouer au foot : il faut bien définir le terrain et les conditions pour que tout se passe bien.

On voit de plus en plus de ZRT apparaître, souvent pour des raisons bien précises. Par exemple, il y a eu des créations de zones pour des transits de drones d’État, que ce soit en moyenne ou haute altitude. D’autres fois, c’est pour des activités plus spécifiques comme des entraînements militaires ou même des opérations de dépollution pyrotechnique. Il y a aussi eu des cas pour des activités de vol à voile ou des spectacles aériens. Ces zones sont généralement définies pour des périodes limitées, souvent liées à la durée de l’événement ou de l’opération. Les NOTAM (Avis aux Aéronautes) jouent un rôle clé pour informer les pilotes de la mise en place de ces zones.

• 091/2024 : Création de 94 ZRT et 4 ZDT pour drones d’État (Valide du 16/05/2024 au 15/04/2026).
• 048/2025 : Création de 6 ZRT et 5 ZDT pour vols hors vue de drones en baie de Seine et Cotentin (Valide du 28/04/2025 au 26/04/2026).
• 146/2025 : Création de 3 ZRT pour spectacle aérien à Melun Villaroche (Valide du 04/09/2025 au 08/09/2025).

L’Europe essaie de mettre de l’ordre dans tout ça. L’idée, c’est que les règles soient à peu près les mêmes partout pour faciliter les vols transfrontaliers, surtout avec l’augmentation des drones. On parle beaucoup d’harmonisation pour que les opérateurs ne soient pas perdus s’ils volent d’un pays à l’autre. C’est un travail de longue haleine, mais nécessaire pour que le ciel européen reste sûr pour tout le monde, qu’on vole en VFR (Vol à Vue) ou en IFR (Vol aux Instruments).

La mise en place de zones temporaires est une réponse flexible aux besoins opérationnels changeants, permettant une gestion dynamique de l’espace aérien tout en maintenant un haut niveau de sécurité.

La réglementation autour des drones évolue constamment. Ce qui était permis hier ne l’est peut-être plus aujourd’hui, et inversement. Les autorités travaillent à adapter les règles à la technologie qui progresse à toute vitesse. On passe d’une approche très restrictive à une approche qui cherche à encadrer les usages tout en permettant l’innovation. Les ZRT sont un des outils de cette adaptation, permettant de créer des espaces dédiés quand c’est nécessaire, sans pour autant bloquer tout le ciel. C’est un équilibre à trouver, et ce n’est pas toujours simple.

La mise en place de la nouvelle Zone Réglementée Temporaire (ZRT) «AIX-PERTUIS» pour les vols de drones hors vue a des conséquences directes sur l’organisation de l’espace aérien local. Il ne s’agit pas juste de créer une bulle pour les drones, mais bien d’intégrer cette nouvelle activité dans un écosystème aérien déjà bien établi.

L’objectif principal est d’éviter toute interférence avec les vols habituels, qu’ils soient commerciaux, privés ou militaires. La ZRT «AIX-PERTUIS» a été définie en tenant compte des couloirs aériens existants et des zones d’activité aéronautique. Une coordination étroite avec les services de contrôle aérien est donc primordiale pour garantir la sécurité de tous. Cela implique une communication claire et constante entre les gestionnaires de la ZRT drone et les contrôleurs aériens traditionnels.

Les vols de drones, même hors vue, peuvent avoir un impact sur les trajectoires des avions. Il faut donc s’assurer que les opérations des drones ne créent pas de conflits potentiels, par exemple en imposant des déviations aux avions ou en perturbant les phases d’approche et de départ.

La présence de drones, surtout lorsqu’ils opèrent hors de la vue directe du pilote, introduit de nouveaux risques. Il peut s’agir de pannes techniques, de perte de contrôle, ou d’une mauvaise appréciation de l’environnement par le système de pilotage automatique. La ZRT vise à contenir ces risques dans une zone définie. Les procédures de sécurité doivent être robustes pour minimiser les chances qu’un incident affecte le trafic aérien conventionnel. Cela inclut des plans d’urgence et des protocoles de communication en cas de problème.

La gestion des risques liés aux drones hors vue demande une approche proactive. Il faut anticiper les scénarios potentiels et mettre en place des mesures préventives pour que l’intégration de ces nouvelles technologies se fasse sans compromettre la sécurité globale.

Pour que cette cohabitation se passe bien, il est indispensable d’informer toutes les personnes concernées. Cela comprend les pilotes d’avions, les exploitants d’aérodromes, les services de la navigation aérienne, mais aussi le public et les autorités locales. Une bonne communication permet de prévenir les malentendus et de s’assurer que tout le monde est au courant des règles et des contraintes. Des réunions d’information et la diffusion de NOTAM (Avis aux Aéronautes) sont des outils essentiels pour cela. L’objectif est de créer un environnement aérien où drones et avions peuvent coexister en toute sécurité et efficacité.

Voilà, on a fait le tour de la nouvelle zone réglementée temporaire "AIX-PERTUIS" et de ce que ça implique pour les vols de drones hors vue. C’est clair, le ciel se remplit de règles, un peu comme quand on doit faire attention où on se gare en ville. Ces ZRT, il y en a de plus en plus, pour toutes sortes de raisons : des essais, des événements, ou juste pour des vols de drones spécifiques. Ça montre bien que l’utilisation des drones évolue vite et que les autorités essaient de suivre. Pour nous, pilotes de drones, ça veut dire qu’il faut rester bien informés, vérifier les NOTAMs et comprendre où on a le droit de voler. C’est pas toujours simple, mais c’est comme ça que ça marche pour que tout le monde puisse voler en sécurité. On va voir comment ça se passe avec cette nouvelle zone, et si d’autres arrivent bientôt.

La ZRT «AIX-PERTUIS» est une zone spéciale créée dans le ciel pour encadrer les vols de drones qui ne sont pas directement visibles par leur pilote. Son but principal est d’assurer la sécurité de tous les vols dans cette zone, qu’ils soient faits par des drones ou des avions classiques.

Les vols de drones hors vue, c’est-à-dire quand le pilote ne peut plus voir son drone directement, sont soumis à des règles strictes. Il faut souvent obtenir une autorisation spéciale et respecter des conditions de vol précises pour garantir la sécurité.

Les pilotes de drones doivent connaître et respecter les règles spécifiques à chaque ZRT. Cela peut inclure des limites d’altitude, des horaires de vol autorisés, et la nécessité de signaler ses vols aux autorités compétentes. Ne pas respecter ces règles peut entraîner des sanctions.

Oui, la création de zones comme la ZRT «AIX-PERTUIS» fait partie d’une évolution plus large de la réglementation sur les drones. L’Europe cherche à harmoniser ces règles pour permettre le développement de ces technologies tout en maintenant un haut niveau de sécurité aérienne.

La présence de drones volant hors vue peut avoir un impact sur le trafic aérien habituel. Il est essentiel que ces vols soient bien coordonnés avec les avions et autres aéronefs pour éviter tout problème. La communication entre les différents acteurs est donc très importante.

Les informations sur la création et les limites de ces zones sont généralement publiées dans des documents officiels comme les SUP AIP (Suppléments à l’Information Aéronautique). Il est conseillé de consulter ces sources pour connaître les détails précis.

Source : SUP AIP 145/2025